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 Shi ♣ Sasaki Akeko.

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AuteurMessage
Sasaki Akeko
♣ As de Trèfle ▬
四、死 *Four, death

Sasaki Akeko

Messages : 257
Avatar : Mikki (Ulzzang)

Brièvement : 18 ans ; Club ; Shi
Activité : Ne va plus au lycée.
Autre : Sono sora ippai no kamihikouki kurai ni natte~

Shi ♣ Sasaki Akeko. _
MessageSujet: Shi ♣ Sasaki Akeko.   Shi ♣ Sasaki Akeko. Icon_minitimeDim 10 Avr 2011, 14:06


Sasaki Akeko's on You
feat. Mikki



Identity ▬


Shi ♣ Sasaki Akeko. Mikki210Nom : Sasaki
Prénom : Akeko
Âge : 18 ans
Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Les deux, aucun. Quelque chose du genre.
Surnom(s) : None
Pseudo(s) : Shi (Autrement dit "le quatrième as")
Emploi/Activité : Je dois tuer qui ?
Groupe : Clubs (クラブ)
Rang : As

Shi ♣ Sasaki Akeko. Mikki_11 Shi ♣ Sasaki Akeko. Akeko_12



Health ▬

Poids : 55 kg
Taille : 165 cm
Groupe sanguin : O négatif
Particularité(s) : 4 tatouages : un sur le poignet représentant une cage ouverte avec des oiseaux qui s'envolent (style dessin d'enfant) et 3 lézards noirs ; un sur la cheville, un autre sous le sein gauche et le dernier sur l'omoplate droite. Elle a des bracelets au poignet droit et faute d'arriver à les enlever, elle les garde tout le temps : une simple bande en cuir fortement nouée, un fin ruban bleu ciel, et quelques bracelets en plastique noirs. Elle ne se sépare jamais de son appareil photo qui est son meilleur ami, son nom complet est 天才的发明 (tiāncái de fāmíng = invention géniale) et son petit nom est Tiancai-chan. Elle semble étroitement liée au chiffre 4, âge où elle est arrivée à l'orphelinat, mais aussi date de son arrivée à l'oprhelinat (le 4 avril), elle est nommée As 4 ans après son arrivée sur l'île, puis, à présent, son pseudonyme est également lié.
Sôseiji : En attente



Informations ▬


Caractère : Si c'est vrai que le temps passe et fini même par effacer les plus fortes rancœurs Sasaki, elle, ne commence même pas par les éprouver. C'est quelqu'un de passif, qui déteste trop réfléchir car ça attire forcément les ennuis. Elle préfère laisser les autres lui dire ce qu'elle doit faire. On lui demande, elle obéit. Ce n'est pas bien compliqué. Ce n'est pas un manque de personnalité et elle n'est pas dépressive. Elle est juste peu expressive. Et les gens ne remarque pas qu'elle ressent finalement des sentiments, même si ils ne sont que de passage et qu'elle proscrit tout sentiment durable.
Le monde lui parait trop vaste et trop dangereux pour s'y mêler sérieusement. Sasaki a son petit monde intérieur. Ses propres pensées, ses propres choix. Ce qui l'amène souvent loin de la réalité même si elle n'oublie pas sa dureté. Elle est souvent ailleurs, rêveuse et ça lui plait, ce qui la rend parfois comique dans ses réactions et un peu maladroite. Les gens ne viennent pas facilement lui parler car elle parait froide mais si on la connait, on peut capter ses émotions et voir qu'elle n'est ce qu'elle parait être.
Elle sait que si elle se mêle au monde réel, elle risque de s'y plonger et de ne plus pouvoir rêver. Et après tout rêver, ça n'a pas de prix.
Aime : Rêver, le ciel quel qu'il soit, la nature, imaginer la liberté, s'inventer des histoires et son petit monde intérieur qu'elle dirige d'une main de fer, les gens qui ne lui demandent pas de s'impliquer ou de faire des choix, les chats et le citron qui est son péché mignon ; elle l'adore sous n'importe quelle forme : nature, sucré, en yaourt, gâteau, sur du poisson, en sirop, en crème... C'est l'une des seules choses pour laquelle son visage semble s'animer quand elle en parle. Mais personne ne sait qu'elle aime ça. La deuxième chose est son appareil photo dont elle ne se sépare jamais et qui s'appelle Tiancai-chan, la photographie, l'action de capturer un moment est une de ses passions.
Déteste : Elle n'a pas a proprement dit un sentiment de haine, elle ne déteste pas vraiment ces personnes ou choses, ça la contrarie juste, mais elle n'en tient pas compte ; La réalité, les phrases "redescend sur terre." ; "être terre à terre" ; "cesse de faire l'enfant" et "être dans la Lune" parce qu'elle est sûre de ne pas être dessus, qu'on ne se rappelle pas du nom de son appareil photo et qu'on l'appelle elle Shi à longueur de temps comme si les gens avaient oublié son vrai prénom.
Style vestimentaire : Un peu ce qui lui passe sous la main, parfois un peu féminin avec des tops, mais souvent dans le n'importe quoi avec par exemple une chemise à carreau ou un sweat, un short, un élastique dans les cheveux. Ce n'est pas sa faute mais elle déteste vraiment devoir choisir ses vêtements. Elle le fait donc au hasard. Mais la chance semble accorder ensemble à peu près ce qu'elle choisit.
Casier judiciaire : Vide.




History ▬


- Encore entrain de fumer ! Décidément quand est-ce que tu changeras ?

Elle était encore venue la réprimander, pourtant, elle avait imaginé qu'avec le temps elle aurait arrêté de venir lui parler à cause de son caractère, qui disons-le bien était un peu spécial et pouvait devenir difficile à vivre par la suite. Pourtant cette jeune femme était restée la même et c'était toujours avec entrain qu'elle venait lui parler des méfaits de la cigarette et de sa probable addiction à la nicotine, qui allait la tuer plus tard. Et des regrets qu'elle éprouverait à ce moment-là. Cependant, Akeko fumait pour faire passer le temps. C'était aussi simple que cela. Elle trouvait cette action très divertissante et pouvait passer de longues minutes, voire des heures selon la taille de son ennui, à décortiquer l'action qu'était celle de fumer. Porter l'innocente chose à sa bouche, aspirer à travers un filtre tant de mauvaises choses que son corps devait hurler intérieurement à chaque bouffée, puis lentement laisser le filet de fumée s'échapper de ses poumons. Les humains étaient vraiment fous d'avoir inventé une telle chose pour croire se faire du bien tout en se détruisant. Mais après tout, ce n'était pas son souci et elle appréciait ces longues après-midi à réfléchir à la portée d'une cigarette sur toute une santé.

A côté d'elle, elle avait fini sa réprimande et gazouillait maintenant sur des choses et d'autres allant de la mode, aux nouveaux petits magasins qui venaient d'ouvrir en terminant par l'école. Akeko savait qu'elle n'avait pas besoin de s'intégrer dans la conversation, car après tout la personne à son côté avait l'habitude de son quasi mutisme. Et malgré cela, elle continuait de venir la voir, en lui racontant des tas de choses, comme si la vie d'Akeko dépendait de ce qu'elle allait lui souffler comme histoires et autres petites nouvelles. Cela faisait longtemps qu'elle venait la voir. Presque depuis son arrivée sur cette île, en fait. Elle n'avait pas eu l'envie de se faire des amis ici ; il faut dire qu'Akeko n'avait jamais eu vraiment beaucoup de désirs particuliers.

- Tu sais, tu devrais revenir au lycée. C'est peut-être un peu trop grouillant de vie pour toi ; mais justement ! Ça te permettrait de t'habituer aux autres et les autres à toi. Je pense que ça ne te ferait que du bien.

Akeko se tourna pour la regarder. Les mots de l'autre jeune femme mirent le temps qu'il leur fallait pour se frayer un chemin jusqu'à son cerveau. Revenir... Au lycée ? Impensable. A quoi sert-il donc de se mêler de la vie de personnes inconnues dans l'espoir de devenir quelqu'un pour elles et pouvoir partager tous les tracas de leur vie ? C'était juste un bonheur passager pour s'attirer plus d'ennuis après. Tant que les gens n'étaient pas nos amis, les blesser ou non n'avait pas d'importance. A partir du moment où l'on devenait important pour eux, plus question de dire ce que l'on pensait de plus vrai. On nous dit d'être francs avec nos amis, mais c'est juste un mensonge. Il faut être juste et véritable sans jamais les vexer. La réalité des relations humaines était bien trop dure à comprendre pour Akeko. Ce qui fit que la phrase prononcée après ne put que la surprendre :

- Tu sais, tu es un peu comme une amie pour moi, Akeko. Je doute que ce soit ce que tu penses de ton côté. Mais du peu que je sais de toi, tu n'as pas besoin de tellement pour être heureuse. Et même si tu dois me trouver bizarre ; j'espère sincèrement qu'un jour, tu me considéreras comme une amie.

- Dis, comment tu t'appelles encore ?

C'était les seuls mots qui avaient bien voulu dépasser les lèvres d'Akeko. Le ton était simple et calme mais pas moqueur. Elle aurait eu le même ton si elle avait voulu demander l'heure à quelqu'un. Sa voisine se mit à rigoler.

- Shinsetsu. S.H.I.N.S.E.T.S.U. Tu n'as vraiment pas de mémoire, hein ?

Elle lui avait répondu sans même être vexée. Même si cela faisait maintenant bientôt 3 ans qu'elle venait lui parler. Shinsetsu attrapa son bras avec dextérité et écrivit « Shin-chan » au feutre noir sur son poignet.

- Comme ça, aucune excuse pour l'oublier ! Je dois y aller, appelle-moi par mon prénom la prochaine fois, ok ? Et viens en cours !

Akeko la regardait stoïquement partir. Shinsetsu courait comme à son habitude, pleine d'énergie, ses cheveux blonds en nattes flottant derrière elle. Cela lui rappelait vaguement quelque chose de très lointain...

Se couchant le soir – et en faisant des efforts de mémoire considérables – elle se souvint que lorsqu’elle avait été récupérée par l'orphelinat, quelqu'un était venu également vers elle. Akeko s'en souvenait car ça avait été la première personne qui s'était adressée à elle directement en lui posant une vraie question « Dis, comment tu t'appelles ? »... Sans qu'elle ne sache pourquoi, cela la fit sourire. Fait exceptionnel en soi. Et sur cet acte bizarre, elle décida de se coucher.

Elle fit un rêve étrange, celui de son arrivée à l'orphelinat, il y a de cela 12 ans. Un homme la portait, il répétait sans cesse les mots « Oh mon dieu, oh mon dieu ! ». Il pleuvait beaucoup et elle se sentait très fatiguée, bien que portée. Elle ne ressentait pas vraiment le froid mais elle savait que le temps était très frais, une impression. C'était la toute première chose dont elle se souvenait, un peu comme si rien avant ce moment-là n'avait existé. Se demandant ce qu'elle faisait ici, elle remarqua le bout de ses doigts qui dépassait d'un manteau en laine blanc et rouge : ils étaient à la fois bleus et violets par endroit. La fillette se demanda comment elle savait que c'était des doigts et si tous les doigts de tout le monde avait la même couleur. Quelque chose intérieurement lui dit que non, ce n'était pas une couleur normale pour des doigts. Et à y regarder de plus près le rouge sur son manteau était très étrange, on pourrait croire que quelqu'un avait laissé couler de la peinture dessus. Elle se dit que la personne qui avait fait cela ne devait pas vraiment être gentille. Mais la petite voix lui affirma à nouveau que décidément non, ce n'était pas de la peinture.

Le froid lui avait à présent transpercé la peau, et elle le sentait ramper sur son visage, et sur la moindre partie dénudée de son corps. Quelque chose la gênait au niveau du coup et du visage, on lui avait renversé quelque chose dessus qui était entrain de sécher et qui avait très mauvaise odeur. Des tremblements la saisissaient et elle se demanda vaguement pourquoi, tout à coup, il faisait aussi froid, et pourquoi sa tête était aussi lourde. L'homme lui parla vivement, et elle essaya de se concentrer sur ce qu'il disait, elle entendait au loin un semblant de « Tiens bon, petite ! Regarde-moi ! », mais elle était tellement fatiguée qu'elle préférait dormir, on lui parlerait après. Elle vit une dernière source de lumière et entendit une voix différente, plus claire, crier « Oh mon dieu ! » et tout fut noir.

La première fois qu'elle rouvrit les yeux, elle vit une jeune fille penchée sur elle. Voyant qu'elle se réveillait, son visage se fendit d'un grand sourire, elle se mit à hurler « Elle s'est réveillée ! ». La voix lui vrilla les tympans, puis Akeko entendit des bruits de pas précipités qui arrivaient. Après, tout ce qui se passa fut très flou ; certaines parties étaient plus ou moins nettes et lui apparaissaient clairement et d'autres étaient totalement confuses. Ses bandages sur la poitrine et sur les bras. Une dame lui parlant, lui posant des questions, elle, ne pouvant y répondre, sa voix refusant de sortir. Les mots comme « traumatismes » ; « blessures » ; « mort » qui faisaient peur. Quelques mois après son réveil, sa présentation à un groupe, d'enfants et à quelques personnes âgées. La présentation de différents bâtiments, à quoi ils servaient, de sa chambre. De comment, ils l'avaient enfermée dans les toilettes.

Et de toujours la même petite fille.

Autant qu'Akeko se souvienne, c'était une vraie tête brûlée, garçon manqué, n'hésitant pas à défendre les filles contre les garçons, extrêmement vivace et chaleureuse. C'était toujours elle qui venait la secourir des nombreux endroits étriqués, où les garçons tentaient de l'enfermer depuis qu'elle était devenue leur cobaye préférée. Bien qu'Akeko ne parlât pas ; cette jeune fille adorait venir lui tenir compagnie, lui parler beaucoup de tout ce qu'elle savait, voyait, entendait, se vantant aussi à l'occasion. C'était elle qui savait déchiffrer au mieux l’impassibilité et le mutisme qu'elle montrait. Akeko à l'occasion s'imaginait son petit monde dans sa tête et y invitait silencieusement l'autre jeune femme. Dans ce monde, elle pouvait parler, et elle lui demandait à chaque fois d'être son amie. Et elle lui répondait toujours oui, avec ce grand sourire qui la caractérisait.

C'était effectivement un rêve que faisait la jeune femme, car le souvenir de ces moments-là était la chose la plus agréable qui soit. Ces années passées à côté de son amie, la seule qu'elle n’eût jamais eue envie d'avoir, étaient les seuls moments où Akeko avait goûté un semblant de vie. Cependant, elle se souvenait les années passant, le peu de changement de son caractère. Et de la réalité toujours très dure ; elle se rappelait avec difficulté l'année de ses 9-10 ans où on essayait par tous les moyens de la forcer à parler : les coups de règles, les punitions, les cours de chants, les humiliations subies devant tous ces camarades qui, eux, rigolaient, allant enfin jusqu'aux privations. « Allez, si tu parles, ce soir, je te laisse manger et avec tout le monde en plus. Tu ne voudrais pas être punie encore une fois parce que tu nous provoques en ne parlant pas, hein... ? ». C'était à ce moment là qu'elle avait tenté toute sorte d'expériences sur son corps, dans le but de se faire souffrir. Ces maltraitances des autres avaient continué pendant plusieurs années. Mais quand lorsqu'elle eut 12 ans, son amie lui avait offert pour son anniversaire – décidé comme le jour de son arrivée à l'orphelinat – un ruban bleu que, par faute de moyens, elle avait réussi à prendre des cheveux d'une petite fille de la bourgeoisie.

Akeko avait été tellement contente que les mots étaient sortis d'un seul coup, en même temps que ses larmes, elle avait simplement dit en hoquetant et les yeux rouges : « Tu veux bien être mon amie ? » ; la petite fille l'avait regardé et son visage s'était fendu d'un énorme sourire, elle lui avait répondu « Je sais que je le suis depuis longtemps ! ». Cette remarque avait affiché sur son visage, son premier vrai sourire. Et qui lui avait valu de son amie un « C'est la journée des nouveautés dis donc ! » particulièrement taquin.

Après ça, ses souvenirs restaient tous aussi flous. Elle ne parlait pas vraiment même maintenant qu'elle le pouvait, et son caractère impassible s'ancra encore un peu plus au fil du temps. A ses 13 ans, et cela était douloureux pour elle de s'en rappeler, elle avait fait les frais de la rumeur disant que le directeur de l'orphelinat s’intéressait d'un peu trop près aux jeunes filles de son âge. La convoquant dans son bureau pour régler soi-disant quelques formalités, le cours de l'entrevue dérapa quand il essaya de profiter d'elle. Mais c'était sans compter qu’en vue des rumeurs, son amie avait appelé des adultes qui interférèrent à temps. Mais cela – et malgré ses démenties – avait profondément marqué Akeko. Sa détresse quand elle avait remarqué ce qui allait se passer, sa solitude et sa faiblesse face à des mains puissantes d'homme poussées par le désir, étaient de ces choses impossibles à effacer. Elle avait simplement mis ces sentiments d'un côté dans son cerveau et les avait disparaître loin de ses yeux. Ainsi invisibles, ils ne lui faisaient pas tort et elle était devenue spécialiste quant à supprimer ces sentiments.

Ce fut seulement un an après qu'on décida de la séparer pour l'envoyer sur l'île, ses réactions qui ne lui appartenaient pas et qui arrivaient depuis son enfance, étaient là le signe qu'elle avait bel et bien un jumeau autre part. Le plus dur fut de quitter son amie, elle n'arrivait à identifier ce sentiment, et ne le souhaitait pas, pourtant, il persistait et elle n'arrivait pas à l'éradiquer de son cerveau. Juste avant de partir quand Akeko fit impassiblement ses adieux à la seule personne présente, la seule chose que l'autre jeune femme lui dit fut « Ne sois pas triste ! On se reverra c'est sûr ! ». Comment faisait-elle pour mieux la connaître qu'elle même ? Elle ne put que sourire tandis qu'elle s'en allait. Au cours des années d'après passées sur cette île, à apprendre à la détester, elle oubliait lentement le nom d'une amie, supprimant sa souffrance ; devenant définitivement ce qu'elle était maintenant. Quelqu'un qui n'avait rien et ne voulait plus rien ressentir.

Akeko se réveilla brusquement. Elle sentit qu'elle avait rêvé de quelque chose d'important, mais incapable de se rappeler quoi, elle se pencha pour vérifier l'heure : 7h58. Se demandant pourquoi, son corps avait décidé de la ramener si tôt sur la terre ferme, elle regarda son poignet avec écrit en grosses lettres « Shin-chan~ » dessus ; « Et viens en cours ! »...

Elle allait être en retard si elle y allait maintenant...
Mais en même temps, ils n'allaient pas chipoter pour une fois qu'elle venait...

Se décidant brusquement, Akeko se leva et attrapa ce qui lui passait sous la main, elle finit par tomber sur son uniforme, à demi avalé par sa couette. Un élastique dont elle se servit pour se faire un chignon ; le temps d'attraper deux tranches de pains de mie et de se glisser dans ses chaussures et elle se propulsa dehors.

Arrivée au lycée, et regardant par la fenêtre où était sa salle de classe, elle vit Shinsetsu concentrée sur une feuille qu'elle avait l'air de lire à voix haute. Celle-ci la vit du coin de l’œil et un sourire s'afficha sur son visage. Aussi peu que c'était, cela mit tout le petit monde d'Akeko de bonne humeur, elle imagina un petit soleil levant dans son monde intérieur et ses amis qui l'attendaient au loin. Elle accéléra un peu sa marche.

Mais un homme vint l'intercepter, d'âge moyen, il lui parla d'une voix formelle et simple :

- Enfin, vous venez au lycée même si c'est la fin de l'année. Nous voulions vous rencontrer. Nous devons parler de choses importantes. Veuillez me suivre.

Elle regarda une dernière fois sa camarade par la fenêtre puis suivit l'homme. Puis tout devint blanc. Elle se réveilla le lendemain matin dans son lit, sans savoir comment elle était arrivée là. N'étant pas sûre de ce qu'il s'était passé hier, comme dans un rêve étrangement bizarre.

Elle s'habilla peu sûre d'elle laissant ses cheveux bruns détachés et machinalement se dirigea vers l'endroit d'où elle regardait tout le temps le ciel. L'endroit où elle venait chaque soir la voir. Arrivée, elle s'assit dans l'herbe, et observa le ciel, Tiancai, son fidèle appareil à côté d'elle, prenant parfois un nuage à la forme bizarre en photo. Akeko ne savait pas ce qu'elle attendait, sûrement une confirmation. Tout l'après-midi, elle patienta. Les gens étaient déjà tous au courant, cela se voyait. Mais - car il y avait toujours un mais - elle préférait douter, car elle sentait poindre en elle un sentiment qu'elle n'aimait pas. Le soir, ce sentiment l'avait totalement envahie et même le ciel étoilé ne suffirait pas à le faire disparaître. Elle ne se sentait même pas la capacité de bouger.

A ce moment là, elle se fichait de son Soseiji, de ce qu'elle avait pu subir avant, de son caractère. Un sentiment sacrifiait tout. Quand l'air se fit plus froid. Qu'elle sut qu'il était réellement tard, trop tard ; elle fut sûre de plusieurs choses :

Non, elle n'irait plus jamais au lycée.

Shinsetsu ne reviendrait plus jamais ici.

Et oui, elle était devenue l'As de trèfle.

Mais après, elle s'en fichait. Ça n'avait pas vraiment d'importance car Shinsetsu devait sûrement la supporter de par son nom. Oui, elle ne s'appelait pas « gentillesse » et « amabilité » pour rien. Et après tout Shinsetsu n'était pas son amie. Oui, voilà... Exactement. Il n'y avait que son monde intérieur qui était réel et elle n'avait jamais fait attention à la réalité, c'était ainsi depuis toujours et rien ne changerait jamais. Et elle ne pleurait pas, il s'était simplement mis à pleuvoir.

- … J'aime pas parler de moi tout comme je n'aime pas grand chose de ma vie.

Elle se souvenait seulement d'une phrase dite par Ageha, le valet de trèfle qui lui avait expliqué clairement sa situation d'as : « Comme tu es la dernière qui a été contactée et qu'à présent, tu te dois d'avoir un pseudonyme ; le Joker à décidé de te nommer Shi. Tu seras le quatrième as. Elle sera la mort a-t-il dit. Bienvenue à toi. »

Elle se devait de porter ce nom, un peu comme une perte d'identité, mais à présent, elle s'en fichait. La tristesse qu'elle ne s'avouait pas avait, à nouveau, tout anesthésié. Un nouveau nom pour un recommencement.

La réalité, ça sert à rien.




See You Soon ▬


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Shi ♣ Sasaki Akeko.

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