Caractère : Seishirô fait partie de ces personnes qui attirent naturellement les gens. Ceux-ci diront qu’au premier abord il avait l’air un peu arrogant voire même méprisant, mais qu’une fois qu’on le connaît et qu’on le fréquente, c’est quelqu’un de très intéressant, sympathique, généreux.
Mais s’il devait se décrire lui-même sincèrement, il se dirait possessif, jaloux, envieux, pourri jusqu’à la moelle.
Parce qu’il a un rapport complètement perverti avec autrui. Pour résumer, il veut être l’être le plus important de tous ceux qu’il rencontre. Dès que quelqu’un l’approche, une sorte de mécanisme vicieux s’enclenche, il ne veut qu’une chose : son cœur, son âme. Mais à la seconde où il l’obtient, il n’en veut plus.
Seishirô préfère le désir à la possession. Il désire le désir de tout le monde, donc il cherche à séduire tout le monde. Il crée sans cesse des situations ambigües, et son but est atteint une fois qu’il sait que la personne en face l’aime. Mais jamais il ne lui donnera ce qu’elle voudra ; il préfère rester dans cet état où il possède son désir, il préfère rester dans cet état où il sait qu’on l’aime. Il ne s’est jamais risqué à satisfaire cet amour, déjà parce que ce serait moins drôle, mais surtout parce qu’il a une peur panique de décevoir les gens. Donc au final, il n’a jamais touché à personne, et personne ne l’a jamais touché.
Il part du principe que tout le monde l’apprécie puisqu’il est une personne géniale et parfaite – du moins à l’extérieur, mais les autres ne peuvent pas voir l’intérieur. Et si jamais il apprend que quelqu’un ne l’aime pas, il deviendra très vite méchant et amer avec la personne en question.

Malgré cet aspect peu reluisant, il a tout de même des principes. Il respecte les gens, les règlements (ceux qui concernent la vie à plusieurs) ; il est honnête dans le sens où si quelqu’un fait tomber un billet devant lui, il ira le lui rendre ; il ne prendra pas le bus s’il n’a pas payé ; il tient parole et n’aime pas les gens qui promettent des choses sans les faire.
On peut également noter que certaines personnes « échappent » à l’étiquette « séduisible » ; ce sont en général des gens plus âgés que lui, et qu’il respecte énormément.

Il joue le narcissique, mais en réalité se sait malsain et insupportable. Vu qu’on est obligé de vivre avec soi-même tout au long de son existence, on a autant s’aimer – ou faire semblant de s’aimer – un minimum, non ?

Aime : Lui-même, la perfection, savoir qu’on l’aime, la musique (le violon et le piano plus spécialement), l’hiver, le calme, l’infini du ciel et de la mer, les poissons (vivants hein), dessiner, les mathématiques, l’informatique, la littérature occidentale, l’odeur de la pluie sur le béton brûlant, la glace, le chocolat blanc.

Déteste : Lui-même, qu’on le réveille (il ne supporte vraiment pas ça), l’erreur, l’échec, aimer, décevoir, la chaleur, le Joker, de manière générale les gens qui s’opposent à lui, les endroits exigus, l’injustice, la solitude, les champignons, les courges, l’endive cuite, la couleur orange, la laideur, l’infidélité, les gens qui coupent la parole aux autres.

Style vestimentaire : Seishirô apporte un soin tout particulier à sa garde-robe : après tout, le premier contact que l’on a avec autrui est celui de l’apparence. Son style serait assez difficile à définir (sauf si « style chelou de visual kei » peut être une définition) ; mais il cultive toujours son côté androgyne (un ange n’est ni vraiment homme, ni vraiment femme) et n’hésite pas à se travestir s’il estime que ça peut lui être favorable.

Casier judiciaire : Vide

Sei – 聖 – « sacré »

« Je suis un ange. Je suis pur. Mon corps est pur. Personne ne me touche. Parce que personne ne toucherait à un ange.
Je suis né pour être sacré, pour être adoré.

Mais je suis un ange factice. Parce que je suis quand même un humain. Donc je suis un ange perverti, qui n’a pas de saintes intentions. Je veux convertir tout le monde au culte de ma personne. Tout le monde doit m’aimer, moi et moi seul, à jamais. Je dois être le seul dans tous les esprits que je croise. Et parce que je suis humain, je veux qu’ils me désirent tous. Et parce que je suis un ange, jamais leur désir n’aboutira. Jamais on ne me touchera.
Ou alors on aura violé un ange. Et la colère de Dieu s’abattra sur les pécheurs. »


Poétiquement, c’est ce que Seishirô est. Un homme tout à fait brillant, intelligent, qui excelle dans tout ce qu’il entreprend – mais il n’entreprend que ce qu’il est sûr de réussir. Un être qui apparaît comme parfait aux autres.
Mais ce n’est rien d’autre qu’un ange dévoreur d’âmes.

D’un point de vue plus prosaïque, c’est un humain en quête désespérée de la perfection. Poussé par des parents qui voulaient faire de lui le meilleur et par une peur maladive de les décevoir, il a toujours cherché à être le plus parfait possible et il a fini par le devenir, du moins selon les dires des gens qui l’entourent.
Il n’est qu’un enfant qui veut que tout le monde l’aime. Même si c’est d’un amour pourri. Il ne vit qu’à travers les autres. Si personne ne l’aime, il n’existe plus.

Seishirô n’a que des relations malsaines. Des relations où il prend tout, mais où il ne donne rien. Les gens se croient ses amis, mais il n’attend qu’une seule chose, qu’ils tombent toutes et tous amoureux de lui. Il est parfait, on est obligé de l’aimer.

Une femme faillit le vaincre. Il doit avoir dix-huit ans, ou peut-être dix-neuf ; elle est de deux ans son aîné. Elle est elle aussi une adepte de ce jeu de séduction, de ce jeu de tu-me-veux-je-te-veux-attrape-moi-tu-peux-pas, où l’on crée sans cesse une atmosphère ambiguë. C’est à celui qui cédera le premier. Et là, il lui est arrivé la pire chose possible. Il en est tombé amoureux.
C’est horrible. C’est une vraie passion, de ces passions où on a l’impression d’être une victime, de ne plus se contrôler, de ne plus maîtriser ses pensées ; sans cesse elle occupe son esprit, chaque soir il serre son oreiller dans ses bras en imaginant être dans les siens.
Il a succombé. Il a perdu son statut d’ange puisqu’il est tombé dans le piège qui n’attrape que les humains.
Plus jamais il ne sera amoureux.

Autre fait bien connu, un ange n’est jamais malade. Pourtant, depuis quelque temps, Seishirô a des impressions étranges. Mal au crâne alors que tout va bien, envie de vomir alors qu’il mange un plat délicieux, envie de sauter partout alors que quelqu’un vient de lui dire qu’il le détestait, … Rien de très normal. Alors, à contrecœur, il va chez le médecin.
La suite, tout le monde la connaît.

L’Île du Joker. Là-bas, il continue son petit jeu. Mais il se sent enfermé. Alors il se fait illustrateur, pour créer du rêve, pour donner un peu d’espoir à toutes ces pauvres cartes. N’est-ce pas là le rôle d’un ange ?

Mais le Joker n’est pas son Dieu. Le Joker n’est qu’une marionnette grotesque, qui a enfermé une créature divine sur son île. Seishirô cherche à en sortir. À en sortir par une voie moderne : celle d’Internet. Il sait que le réseau de l’île est contrôlé, limité. Alors il cherche un moyen de le pirater pour réussir à créer un contact avec l’extérieur, avec le vrai monde. Il sait qu’il risque gros s’il se fait attraper, il n’est pas stupide. Mais qui ne tente rien n’a rien. Tout le monde a le droit de rêver à la liberté. Et jusqu’à présent, il n’a jamais échoué dans ses entreprises.

Comment avez-vous connu le forum ? J’ai vu son adresse dans un feu de cheminée, je me suis dit que c’était un signe.
Présence : Approximativement comme Kei.
Autre chose ? J’aime les tortues-mines.
Code du règlement :

Spoiler: