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| Sujet: Disturbed [Naru] Lun 26 Sep 2011, 18:48 | |
| Bientôt la nuit, bientôt mon temps libre ! Mais aussi là quand les gens se lâchent plus. En espérant que je n’ai pas trop de soucis ce soir… Parce que j’aimerai bien pouvoir voir Rei. Ce n’est pas comme si je ne pouvais pas rentrer chez lui clandestinement cette nuit mais j’aimerai du moins pouvoir faire quelque chose avec lui… Roh, zut, je me demande comment il va. Ça fait vraiment longtemps ! Et puis, j’hésite à l’appeler, ça ne me suffit plus. Enfin, pensons à autre chose ! Je sors de chez moi, un jean foncé, mes fameuses bottines en cuir noir à lacets, un tee-shirt à col V blanc et un sweat bleu foncé, la capuche sur ma tête. Je préfère rester discret. Fermant bien à double tour, je lance un regard au plafond. Et dire que ce connard vit juste au-dessus… Je me dépêche de me sauver, m’engouffrant dans les escaliers. Vitesse, je n’ai même pas vu les autres figures m’examiner. Je les ignore et de toute façon, si c’est pour tomber sur la reine des Carreaux, je préfère vraiment ne pas m’attarder dans les couloirs.
Le hall d’entrée traversé, je pénètre dans les rues du centre-ville, me dirigeant donc vers un souterrain du métro, m’amenant à la gare la plus proche, m’amenant du côté des carreaux. Je préfère commencer de ce côté, c’est toujours le plus rythmé dirons-nous… Et donc la part de travail y est plus conséquente. Maintenant dans la boîte de ferraille, je me colle dans un coin, les yeux fixant le sol, attendant avec impatience l’arrête de la gare ferroviaire. Des chuchotements, des rumeurs, des préjugés, la routine. Certains me connaissent en tant qu’as. Je suis des curieux surveillent le château de cartes, je suis méchant, je suis froid. Tous des lâches. Je peux les plonger mes yeux dans le blancs des leurs et les voilà à détourner le regard, par peur qu’on les tue le jour suivant. C’est vraiment ridicule et pitoyable. Tu appelles ça des humains ? Pas foutu de soutenir le regard de quelqu’un ! Alors, que je ne suis pas vraiment offensif… Je ne suis qu’une carte parmi tant d’autres. Je me tape le sale boulot, mais je ne suis pas la plus féroce. Et, savoir que c’est moi changerait quoi ? Dans tous les cas, je ne veux pas rameuter paniquer et angoisse alors que tout le monde déjà doute de tout le monde. C’est inutile et superflus !
Le trajet achevé, je dois prendre maintenant un train me conduisant directement au centre du quartier mouvementé. Me direz-vous, celui des clubs est beaucoup plus bondé le soir, mais vous, vous ne connaissez pas assez les carreaux si vous pensez ainsi. Les boutiques étant ouvertes toujours jusqu’à très tard le soir, ils arrivent très souvent que des bagarres, des émeutes et même des meurtres se passent. C’est qu’ils sont tout bien impulsif là-bas et que c’est très facile de faire monter la tension. Bien entendu, j’ai jamais dit que ça me plaisait de devoir faire régner l’ordre parmi eux. Mais bon, ils me connaissent bien maintenant, et d’ailleurs, ils aiment bien se battre. J’espère juste qu’il n’y aura pas d’amis à moi mêlés à ces histoires… Ce serait con que je me dois de leur foutre des baffes pour qu’ils se calment. Après, je ne suis pas non plus vilain, je ne vais pas les tuer. A moins qu’une conne de Roi me demande de le zigouiller… Ce que je ne ferais pas certes, mais bon. J’ai plus de planque moi à force ! Je dois retourner en exploration, l’île est assez grande pour tout le monde ! Pas besoin de mort en plus.
Bref, je m’avance nonchalamment dans les rues, saluant certains passants, m’exaspérant devant la réaction de certains, non vraiment, je suis humain bon sang ! Je m’aventure dans une ruelle, les dealers s’écartant, de toute façon la drogue est bien utile ici, ça ne m’ennuyait pas plus que ça. Maintenant dans une allée plus étroite que le boulevard principale, j’entends quelques cris, des hurlements d’épouvantes. Un bruit assourdissant. Je me trottine jusqu’à la source. Un homme, envoyé dans la vitrine d’une épicerie. Je fixe le sang qui s’échappe de son front, blessé par le verre. Un autre type l’attrape d’un coup et le secoue dans tous les sens, pour le rejeter au sol. Je déglutis… Ne me dîtes pas que…
« Naru ! »
[i]Je fonce vers lui. Non, ne me dites pas que t’es en crise. Ne me dis pas que tu vas mal… Mais comment ce pauvre type a réussi à te mettre autant en colère ?! Je bondis sur mon ami, le plaquant au sol, me prenant des coups, l’autre s’enfuit. Si j’avais su que je serais tombé sur lui… Ça va être dur de le calmer et je vais m’en prendre pleins la face, mais bon, parfois, se prendre des coups ça défoule et ça remets en place. Dans tous les cas, il ne m’en voudra pas, n’est-ce pas ? « Allez Naru, tu te calmes tout seul ou je t’en colles une ? » Je me relève subitement et le regarde, du défi et du challenge. Il est en colère et alors ? On est tous dans la même merde, pas la peine d’en rajouter putain ! Je me mets en position de combat, près à lui flanquer une rouste ! Come on boy ! - Hors R.P:
Désolé, ce n’est pas très long, mais je ne sais pas trop quoi mettre ~ Et puis, avec les cours qui vont commencer, faire trop long ça me tuerai xD
P.S : Je t'en prie prends ton temps !!! Je te pardonne 1 mois même !! Je t'en prie XD Je te supplie !! xD
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| | | Yamiko Naru ♦ Chiisana Karto ▬ Skull ₪
Messages : 97 Double-compte : Kimura Omi Avatar : Naru (BIOSPHIA)
Brièvement : 26 ans, Carreaux, Skull, Bi, Célibataire Activité : Videur d'une boîte de nuit # Hackeur
| Sujet: Re: Disturbed [Naru] Jeu 06 Oct 2011, 12:23 | |
| La nuit était tombée, et elle était plutôt fraîche et agréable. Alors, rien de tel qu’une nuit pareille pour sortir se promener ! Surtout qu’en plus, il n’avait pas de travail aujourd’hui, c’était quelqu’un d’autre qui bossait ce jour-là. Alors autant en profiter non ? Ben oui. Naru alla se prendre donc une bonne douche, et se coiffa bien, au cas où il fasse une heureuse rencontre qui lui permettrait de passer une agréable fin de soirée. Puis, il fallait aussi nourrir les chats, au cas ces sacripants se mettent à miauler sans s’arrêter, ce qui risquerait de déranger les voisins qui dormiraient sans doute quand il rentrera… Donc, il décida de s’en occuper dès maintenant, et remplit leurs gamelles de nourriture et celles d’eau. Maintenant que ces chenapans seront satisfaits, il alla se laver les mains et se mettre un coup de parfum. Très bref hein, pas la peine de cocotter non plus… Le voilà maintenant fin prêt, alors il put partir de chez lui, fermant bien la porte à clé, ne laissant qu’une petite fenêtre ouverte pour qu’ils aient de l’air frais.
Il parcourait maintenant les rues de la ville, regardant à droite et à gauche pour voir si jamais il pourrait trouver un truc intéressant. Mais il ne trouva qu’un bar, où il ne resta pas plus d’une demi-heure, pour boire un bon verre d’alcool. Et il ressortit ensuite, pour prendre un peu l’air. Sauf qu’il n’était plus seul au bout d’un petit moment. Naru s’en fichait, tant qu’on ne vienne pas l’emmerder. Sauf que c’est ce qui se produisit. Un type arriva, alors que Naru marchait tranquillement, et le bouscula avec force. Qu’est-ce qui lui prenait bon sang ? Il le regarda, haussant simplement un sourcil, avant de commencer à reprendre son chemin, mais l’autre, sûrement ivre, continuait à l’emmerder, le bousculant sans arrêt. Il fut rejoint par deux autres types, qui le chauffèrent, mais Naru essayait de conserver son calme, même si ses sourcils froncés le trahissaient. Ces trois types n’arrêtaient pas de se moquer de lui, sans doute à cause de l’alcool qui les rendait stupides, et tout montait en puissance. Finalement, il y eut le coup de trop, et Naru entra dans une colère folle. Il frappa les deux autres, puis s’attaqua au troisième, qui avait été le premier à le chercher. Une crise d’autisme le prit, sa violence était décuplée. Si bien qu’en hurlant, il attrapa le type et le martela de coups, sans relâche, avant de le jeter à travers une vitre de magasin, l’explosant. Fulminant de rage, il revint vers lui et le frappa à nouveau, avant de le rejeter, sur le sol cette fois.
Mais soudain, alors qu’il allait le ruer de coups de pieds, Naru se fit plaquer au sol. Il se débattit comme un fou furieux, donnant des coups comme il pouvait. Finalement, il se fit relâcher et il se remit vite sur ses pieds. Haletant de haine et de colère, il regarda celui qui lui faisait face. Gueulant, il se jeta sur lui et se bagarra avec, de bons coups placés sur l’un et l’autre. C’était une bagarre de rue particulièrement violente, et qui dura. Finalement, Naru finit par reprendre ses esprits, épuisé. Mains sur ses genoux, le dos courbé, il haletait, fatigué de toutes ces bagarres. Il avait la lèvre et l’arcade en sang, et sûrement plein de bleus partout sur le corps. Mais c’était pareil pour celui qui était en face, il était lui aussi dans un sale état. Mais ils avaient bien assez de force pour tenir debout sur leurs jambes. Finalement, Naru finit par se redresser et regarda celui avec qui il venait de se battre violemment. Ah… Ryû. Pas étonnant d’ailleurs, c’était peut-être le seul qui arriverait à lui faire face dans des moments comme ça… En terme de coups, parce que sinon, c’était Chôko qu’il fallait appeler. Elle était la seule à ce jour à ne pas pouvoir se prendre de coups, car Naru s’en empêchait inconsciemment, et jamais il n’avait ne serait-ce qu’haussé le ton sur elle. Mais avec Ryû, c’était à coups de poings et de pieds qu’il se calmait. Et là, il était redevenu calme.
« Merci. »
Il se redressa, se remettant droit, et s’approcha de son meilleur ami. Ils se serrèrent la main, encore essoufflés de leur bonne bagarre.
« On va boire un verre ? Y’a un bon bar pas loin, ils font des promos sur les tequilas en plus. »
Oui, ça faisait toujours comme ça entre eux… Ce qui surprendrait toujours les inhabitués. Naru posa sa main sur l’épaule de son meilleur ami, avant de se mettre à rire. Ca faisait un moment qu’il n’avait pas eu de crise, et vu les traces de sang sur le sol et la vitre éclatée… Il avait du faire un carnage. Mais ce n’était pas sur Ryû, ça il s’en souvenait. Il avait des absences quand il entrait en crise, il ne se souvenait pas trop de ce qu’il faisait, il se souvenait juste de pourquoi, et quand est-ce qu’il s’arrête. Contre qui il s’était battu et ce qu’il lui avait fait exactement, c’était rare qu’il s’en souvienne parfaitement. Il se souvenait juste de quelques bribes du combat.
« Au fait, qu’est-ce qui t’amène par ici ? T’as fini ta journée de taf et tu viens te détendre ? Remarque j’peux te comprendre, mais ça m’étonnerait que là, tu viens de te détendre. Quoi que tu peux aussi te défouler. Ha ha ! T’y es pas allé de main morte, j’ai encore mal à la mâchoire. T’as pris des hormones pour tes biceps ou quoi ? » |
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